5 clichés nuancés pour mieux comprendre les millenials

Ça fait 20 ans qu’on en parle, de plus en plus les dernières années, pourtant la génération des millenials reste un mystère pour beaucoup. Génération Y, Digital Natives… les termes ne manquent pas pour qualifier cette population dans laquelle on ne sait jamais trop qui inclure. Alors non, tous les gens nés après la génération X bercée par Friends ne font pas partie des millenials, il ne faut pas les confondre avec les ados. C’est simple : si la personne dont on parle pourrait faire partie de la bande de copains dans Stranger Things, il ne fait pas partie des millenials. Alors comment comprendre un peu mieux cette génération composée de natifs du début des années 1980 au début des années 2000 ? Petit tour de la question en 5 points.

Nés dans le digital, mais pas ingénieurs informatique

La confusion est commune : si cette génération a en effet grandi dans l’ère du numérique, ça ne veut pas dire pour autant que le monde du digital n’a aucun secret pour elle. L’anthropologue Pascal Plantard appelle ça “Le complexe d’Obélix”. En gros, c’est pas parce qu’on est tombé dedans quand on était petit qu’on sait forcément parfaitement comment ça marche. De la même façon, ce n’est pas parce qu’ils passent le plus clair de leur temps sur les médias sociaux qu’ils feront forcément de bons community managers

Eco-friendly, mais pas tant que ça 

Un peu bobo écolo, adepte de décroissance et du “consommer durable”, on a tous une image un peu cliché du millénial et de son rapport à l’environnement. Alors oui, c’est vrai, cette génération est globalement plus soucieuse de l’impact de son mode de vie sur le monde et les glaciers, mais elle n’est pas non plus un modèle de perfection dans le domaine. Par exemple les millenials ne sont pas forcément préoccupés par l’impact de leur usage des nouvelles technologies sur l’environnement.

Capricieux et impatients, vraiment ?

À lire certains articles, on ne voudrait pas forcément être copains avec les millenials. La génération du “tout, tout de suite” voudrait, paraît-il, sauter les étapes dans tout, le pro comme le perso. Alors oui, il y a une part de vrai : l’idée qu’il faut passer obligatoirement par certaines étapes et galères pour arriver au job ou à la vie rêvée est un peu révolue. De là à dire que les millennials tapent du pied quand ils n’ont pas ce qu’ils veulent, c’est un peu l’hôpital qui se moque de la charité. En réalité, les personnes de cette génération pourraient même être moins capricieuses que la génération précédente.

Grands voyageurs ou voyageurs fauchés ?

On entend souvent parler du millennial, ce grand voyageur. Mais en réalité, on parle plutôt de nouvelles façons de voyager. Le millennial est le plus fauché de toutes les générations d’actifs au même âge, ça fait de lui un voyageur plus enclin à la précarité. Mais dire que choisir un bungalow chez l’habitant au Sri Lanka plutôt qu’un hôtel all Inclusive à Sayulita est uniquement dû à une réalité financière, c’est tout de même faux et réducteur. Le millennial rêve d’aventure, d’expérience et d’humain, plus que toutes les générations précédentes. 

Une ultra connexion qui ne fait pas l’impasse sur l’humain

C’est plutôt contradictoire, mais cette génération qui se caractérise par un taux d’interaction avec les écrans absolument faramineux valorise particulièrement les relations humaines. Les boîtes vocales automatiques, les chats robotisés sont généralement mal perçus par ces personnes qui aiment bien savoir à qui elles s’adressent. D’ailleurs, depuis que les marques l’ont compris, on a beaucoup plus souvent tendance à discuter avec des Théo, des Chris ou des Anna sur les chats des services après-vente.

Bien sûr, ces 5 points sont bien loin de résumer la génération des millenials qui d’ailleurs eux-mêmes ne sont pas forcément toujours très fan de tout ce qui se dit à leur sujet. Après tout, c’est toujours un peu irritant de se voir réduit à un lot d’attributs. Chez Ineva, on cherche plutôt à comprendre les motivations et les besoins personnels de tous, toutes générations confondues, parce qu’au final, c’est un peu dommage de ranger les candidats dans les tiroirs de leur propre génération.